Botha : « J’aime Bordeaux ! »

Discret depuis son arrivée à l’UBB cet été, Berend Botha a répondu à nos questions pour une nouvelle interview. De son passage à Mont-de-Marsan à son arrivée chez nous, en passant par son premier essai sous ses nouvelles couleurs alors qu’il venait tout juste d’entrer à la place de Julien Le Devedec qui se faisait soigner, sans oublier sa passion qu’est la pêche et son petit mot aux supporters… Tout y est ! Bonne lecture.

 

 

Quelles sont les différences entre la vie ici et la vie en Afrique du Sud ?

En Afrique du Sud, le mode de vie est plutôt calme et bien sûr plus traditionnel. Au niveau du rugby, les matches sont meilleurs et surtout plus difficiles ; pour lignes avants, les joueurs sont énormes et il y a des arrières vraiment très talentueux.

 

En deux ans, tu as vécu une montée et une descente avec Mont de Marsan. Est-ce que le club était armé pour la première division ?

Je pense que nous voulions être prêts. En tout cas, dans nos cœurs, on l’était, mais finalement l’équipe n’a pas réussi donc c’est que nous ne l’étions pas forcément. Avec du recul, j’ai beaucoup appris sur moi-même à ce moment-là, et c’est ce dont j’avais besoin pour savoir que je pouvais jouer au niveau supérieur, en Top 14.

 

A quand remontaient les premiers contacts avec Bordeaux et Laurent Marti ?

Je ne me rappelle plus trop le moment, mais ce dont je me rappelle c’est son discours. Il voulait que je fasse partie lors de la prochaine saison de la famille de l’UBB, afin que je puisse grandir avec le club.

 

Tu es arrivé au début de la préparation de la nouvelle saison, préparation dirigée par Ludovic Loustau… As-tu déjà eu une préparation de ce type ? Et comme s’est passée ton intégration ?

Oui, je me suis déjà entrainé de cette manière par le passé. Mais on peut dire que Ludovic sait comment faire suer ses hommes, mais c’était difficile de rester sur le côté quand j’ai été touché aux côtes. Je confirme aussi que les joueurs m’ont très bien intégré, tous sans exception.

 

Est-ce que la barrière de la langue est un problème et prends-tu des leçons de français ?

Je fais un peu de français à la maison, mais j’apprends beaucoup en parlant avec ceux qui parlent français. C’est surtout ça qui aide beaucoup.

 

Mont-de-Marsan n’est pas très loin de Bordeaux. Connaissais-tu la ville avant de venir, et as-tu commencé à la découvrir ?

Non, je n’étais venu à Bordeaux qu’uniquement lorsque j’étais de passage à l’aéroport. J’étais effrayé par le trafic dans la ville… Mais maintenant, c’est bon, et nous avons commencé à beaucoup visiter cette ville qui est vraiment très belle.

 

 

Berend Botha

 

 

Lors de la présentation du nouveau maillot, tu nous as montrés tes muscles, un peu comme Popeye ou un haltérophile…

En effet, j’aime beaucoup la gym et en particulier le bodybuilding, la musculation. Si je devais décrire mon rugby, ce serait ça ; un travailleur acharné, un rugby animal !

 

Tu as d’ailleurs marqué ton premier essai avec l’UBB, tout en puissance face à Clermont. Quelle était la sensation dans ce stade, est-ce vraiment impressionnant de la pelouse ?

C’est une très, très, très bonne sensation ! Tout d’abord parce que j’aidais mes coéquipiers et ensuite parce que les supporters présents nous ont vraiment acclamés. Cela rend tout le travail durement effectué, digne d’intérêt.

 

Pensais-tu en arrivant qu’au bout de neuf journées, l’UBB serait troisième ? Ce groupe est-il capable d’atteindre l’objectif qu’est le Top 6 ?

Wow… Après neuf matches, c’est vraiment une belle surprise d’être à cette place. Et je crois que si nous gardons cette humilité et qu’en parallèle on continue de travailler comme on le fait, tout devient possible.

 

Quelles sont tes objectifs cette saison ?

Mon objectif est tout simplement d’aider mon équipe le plus que je peux, et de m’améliorer à chaque match. La Coupe d’Europe peut aussi être bonne pour garder un bon niveau physique et être prêt pour le Top14, lorsqu’on fera appel à moi.

 

 

Botha pêche

 

 

 

Tu as l’air d’être un passionné de pêche. As-tu déjà trouvé quelques coins près de Bordeaux ?

Oui ! Je suis un grand pêcheur de carpes spécimen. Et oui, j’ai trouvé un endroit formidable, juste en dehors de Bordeaux. Mais ne compte pas sur moi pour que je te dise où, c’est un secret (rires).

 

Très bien, alors on te laisse terminer cette interview par ce que tu veux !

J’aime Bordeaux et ses habitants, je suis bien ici. Quant aux supporters, je voulais leur dire qu’ils étaient les meilleurs et avec leur soutien sans faille, l’UBB peut aller très loin !

 

 

Un grand merci à Berend pour le temps accordé. Le Challenge Européen sera peut-être pour lui l’occasion de glaner un peu de temps de jeu. A 26 ans, notre deuxième ligne a probablement de belles années devant lui en Top 14, un championnat qu’il apprivoise petit à petit. En tout cas, physiquement et selon nous, il est assurément l’un des joueurs les plus costauds de notre effectif.

Bonne saison Berend ! 😉