Invité du podcast de l’Union Bordeaux-Bègles, En Bord Terrain, notre talonneur, Maxime Lamothe, est revenu sur le fait vivre des expériences au sein du groupe du XV de France avec son ami de club, Matthieu Jalibert, même si pour l’instant il n’a pas encore connu de sélections :

“C’est toujours sympa de vivre des aventures comme ça avec des amis proches dans la vie de tous les jours. C’est top que l’on arrive à se suivre, même s’il a quand même quelques capes de plus. C’est l’objectif un jour d’en avoir une. Mais c’est cool de voir que l’on arrive quand même à se suivre et on est content de ça”.

Il s’est aussi confié sur la maturité tardive du poste de talonneur, un poste qui nécessite de l’expérience :

“C’est un poste avec énormément de responsabilités. On a une part de responsabilité dans la touche parce que c’est nous qui lançons, en mêlée aussi parce que c’est nous qui sommes l’élément central de la mêlée. Souvent, le talonneur est aussi leader de combat dans les équipes. C’est un des piliers des systèmes et des équipes, donc c’est vrai qu’il faut quand même avoir pas mal d’expérience pour pouvoir s’exprimer et s’aguerrir à ce poste. Après, on voit qu’en équipe de France, les deux talonneurs, qui sont Peato Mauvaka et Julien Marchand remplissent leurs rôles à merveille. Mais dans l’ensemble, c’est un poste où on arrive à maturité assez tard ou du moins un peu plus tard que les autres, à l’image du poste de pilier. Les piliers sont prêts à partir de 23-24 ans parce qu’il faut prendre des roustes en mêlées avant d’avoir le niveau pour faire des mêlées tous les week-ends en Top 14″.