Laurent Marti : « Il y a un problème dans ce club, c’est que sa pérennité financière, elle ne repose que sur mes épaules et ça ne pourra pas durer éternellement »

 

Invité des studios de France Bleu Gironde, pour l’émission La Mêlée du Lundi, le président de l’UBB, Laurent Marti, a confié être à la recherche d’investisseurs pour l’épauler à la tête d’un club qui a terminé la saison en déficit cette saison : « La perte financière de cette saison est dans ce que l’on avait prévu, mais elle devient assez difficile à supporter pour moi. Ça fait 12 ans que je me bats pour que ce club réussisse, comme vous vous battez pour que vos enfants réussissent, en donnant tout ce que je peux donner. On rentre à nouveau dans des difficultés financières qui nous avaient quittées toutes les premières années de Top 14. Actuellement je réfléchis et je discute autour de moi pour voir s’il y a des gens qui voudraient venir travailler mais les pieds dans l’eau et pas dans la tribune et même me rejoindre au niveau de l’actionnariat. J’ai parlé avec Vincent Merling (président du Stade Rochelais), avec Didier Lacroix (président du Stade Toulousain), avec Bernard Pontneau (président de la Section Paloise) et il n’y a que moi qui suit actionnaire de cette manière. Ils ont tous réussi à partager l’actionnariat et donc quelque part les risques financiers aussi. Depuis le début, c’est moi qui compense les déficits de l’UBB. On n’est pas venu me chercher, je me suis proposé, donc j’assume. Je savais que cette année je prenais un risque financier. Les résultats n’ont pas suivi et donc ce risque financier je le prends dans la figure. Je dis juste que si l’on veut pérenniser ce club, qui a des infrastructures superbes, un centre d’entraînement magnifique, un synthétique, deux terrains en herbe, le stade Chaban Delmas, un vrai public, un club des partenaires qui cartonne, l’association UBB Grands Crus, une formation qui a terminé avec de très bons résultats, 2ème centre de formation du Top 14, des jeunes dans toutes les sélections, 25 joueurs dans le groupe large de l’équipe pro issus du centre de formation, mais il y a un problème dans ce club, c’est que sa pérennité financière, elle ne repose que sur mes épaules et ça ne pourra pas durer éternellement. Il va falloir qu’il y ait des gens qui se mouillent un peu plus à mes côtés ».