Jefferson Poirot : « Je voulais être d’abord un support pour lui. Je me devais d’être un soutien, pas un concurrent »

 

Dans la longue interview qu’il a accordé au Midi Olympique, notre pilier gauche international, Jefferson Poirot, est revenu sur son rôle de vice-capitaine des Bleus pendant le Mondial au Japon, et sur l’impact que cela a eu sur sa relation avec Guilhem Guirado : « Déjà, ce rôle était un peu inattendu pour moi car je ne faisais pas partie de la même génération que Guilhem, Louis (Picamoles, ndlr) ou Yoann (Huget). Il fallait se mettre à nu devant des mecs que je regardais à la télévision quand ils ont commencé par le XV de France. Ce n’était pas facile au début mais j’ai tout de suite bien travaillé avec Guilhem et j’ai essayé d’être le plus discret possible. Je voulais être d’abord un support pour lui. Je me devais d’être un soutien, pas un concurrent. Nous avons très bien communiqué ensemble pour parler d’une seule et même voix […] Au contraire, j’ai la sensation que cela l’a renforcé. Avant le Mondial, on se voyait peu finalement, simplement sur les rassemblements, et nous avons beaucoup plus discuté et échangé durant cette compétition« .

 

Il reconnaît aussi qu’on ne lui a jamais proposé de le remplacer lors du fameux Tournoi 2019 : « En toute honnêteté, on ne me l’a pas du tout demandé. Serge Simon, puisqu’il s’agit de lui, ne m’a jamais demandé cela. En revanche, on m’a consulté pour savoir s’il ne serait pas judicieux de constituer un groupe de joueurs pour qu’il y ait davantage de relais pour Guilhem. C’était une pression difficile à supporter pour une seule personne et c’était bien de répartir les charges« .